Grâce à l’intervention du Conseil national des droits de l’Homme, un présumé violeur s’est, lui-même, rendu le 18 août 2021, à la gendarmerie, avant d’être déféré le 20 août au parquet de Bouaké pour la suite de la procédure judiciaire.
Y.K.A, enseignant de fonction, a abusé de sa nièce B.A.N.I, âgée de 17 ans dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2021. La victime de profession apprentie-coiffeuse accuse Y.K.A, son oncle, de l’avoir violée aux environs de minuit dans sa chambre au domicile familial.
Selon le témoignage de la victime, son oncle, rentré tard dans la nuit après une cérémonie funèbre, dans un village voisin, l’aurait brutalisée avant d’avoir des rapports sexuels avec elle. Ses cris réveillèrent sa petite sœur qui dormait avec elle dans la chambre. Celle-ci, affolée, a alerté leur frère aîné.
L’oncle va reconnaitre les faits qui lui sont reprochés devant la famille et va s’engager à assurer la prise en charge médicale de sa nièce et payer les amendes imposées par la tradition. Mais ce dernier profite de cet arrangement familiale pour disparaître quelques jours après, sans prendre réellement la victime en charge, comme cela avait été décidé.
Une plainte a donc été déposée à la brigade de gendarmerie qui a compétence dans cette localité, sous recommandation de la commission régionale des droits de l’homme du Bélier. La CRDH de la région du Bélier a saisi le Procureur de la République à Bouaké qui a donné une suite favorable à cette situation. Le violeur a été déféré au parquet de Bouaké pour la suite de la procédure judiciaire.
La famille a pu transférer B.A.N.I à l’Hospital général de la circonscription où elle a finalement été prise en charge et référée au centre social et au Conseil national des droits de l’homme pour l’assistance à la prise en charge judiciaire.
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